Mon parcours d’écrivaine

Mon parcours d’écrivaine

10 juin 2022 0 Par Sylvia B

Lectrices, lecteurs,

Nous sommes tous en quête de nos rêves et de nos idéaux.
Penser la vie pour l’écrire est un moyen de faire un voyage philosophique.
Depuis toujours, l’écriture s’est enracinée en moi.
Car elle établit des passerelles entre l’ici et l’ailleurs.
Je prends la liberté de vous confier humblement mon parcours.

Les prémices de l’écriture

Il était une fois, une petite fille lunaire qui regardait le monde avec joie et curiosité.
Elle avait les yeux verts, de longs cheveux blonds et un cœur rose bonbon. 
C’est avec beaucoup de tendresse que je repense à la petite fille que j’étais.

Adolescente, j’écrivais mon journal intime qui a fini déchiré lorsque ma mère l’a lu.
Les années scolaires, je les passais à rêvasser à cause de l’ennui ou à écrire des poèmes.
Parfois, c’était des lettres enflammées à mon amoureux pendant le cours d’italien, ma langue d’origine. Malgré un cursus Scientifique, j’ai toujours aimé la littérature. De préférence la tragédie classique qui met en scène des personnages issus de l’histoire ou d’une légende. Antigone de Jean Anouilh en est un exemple.
Avec ma vision très romantique de l’écriture, je passais mon temps à dévorer les livres sans ne plus écrire.

Adulte, je me suis consacrée entièrement à ma carrière professionnelle avec pour ambition de réussir financièrement.
J’étais persuadée que si je n’écrivais pas, ce n’était pas grave. Parce-que c’était inscrit en moi.

Se jeter dans l’écriture

Ne dit-on pas que l’Art est une thérapie ?
Suite à de nombreux deuils qui m’ont anéanti émotionnellement et, afin de me libérer de cette tristesse infinie, l’écriture m’est revenue. Salvatrice.

Lorsque je me suis retrouvée à vivre au sein d’un « quartier » sensible, je me suis mise à écrire tous les jours, beaucoup, tard dans la nuit.
Je prenais un plaisir fou à réveiller mon passé, et plus j’avançais, plus je prenais l’envie de continuer.

Depuis, si ce que j’écris m’inspire, je continue. Sinon, je passe à autre chose, c’est aussi simple que ça.
Je travaille sans attendre une prétendue inspiration pour me mettre à l’ouvrage.
C’est même le contraire. C’est parce-que j’écris que l’inspiration se pointe.
J’aime cette discipline, cette obstination, cette exigence.
Rien n’est facile, rien n’est acquis.
C’est moi la patronne. Oui, sans aucun doute.

Une auteure publiée

Grâce à deux voisines désireuses de publier leurs écrits auprès d’éditeurs, je décide de soumettre mon premier manuscrit. Sans vraiment en attendre un retour, juste pour avoir un avis.

Quelle surprise quand les trois éditeurs contactés par mes soins m’ont envoyé leurs contrats de publications !
Je me souviens même avoir demandé à la bibliothécaire de me lire à voix haute les réponses par mail.

Du haut de mes 48 ans, mon premier livre « Chaotique »(et non « atypique », ce dernier étant déjà utilisé), est sélectionné pour sa publication.

En annonçant la nouvelle, mes voisines qui elles, n’ont pas été publiées ont pris leur distance.
Je suis restée seule avec mon succès, levant mon verre à ma réussite.

Me voici affiliée au monde l’écriture et inscrite à la Bibliothèque de France !

Salon du livre du Tarn
Salon du livre 2015 – Médiathèque de Réalmont (Tarn)

Une prédisposition à l’écriture

Dans ma famille, aucun membre ne s’intéressait aux livres.
Pourquoi certaines personnes sont prédisposées à l’écriture, la musique ou le dessin ?                 
D’où vient cette capacité de s’échapper de la réalité avec autant d’imagination ?

Au fil du temps, mon désir de n’avoir jamais voulu procréer m’a donné beaucoup d’enfants en papier. 
En quelque sorte, je suis tombée « enceinte » de mes livres.
Une chose est certaine, je ne serais pas arrivée là si je n’avais pas été aussi folle d’amour pour les livres.

Et vous, avez-vous un penchant pour la lecture ?
Aimez-vous les livres ?

Avez-vous eu un jour l’envie d’écrire ?